Qu'est-ce que l'AIT vous apporte ?

Les employeurs d'aujourd'hui ont besoin de talents avec de l'expérience pratique et des compétences qui seront utiles pour le futur. Vous recevrez multiples avantages en établissant des opportunités d'Apprentissages intégré au travail (AIT) dans votre organisation. Que ce soit une nouvelle façon de voir la chose, de nouvelles compétences ou d'avoir accès à un vivier de talents, vous serez en contact avec des étudiant.e.s qui vont vous apporter des expériences diverses et variées et de nouvelles connaissances pour bénéficier votre organisation.

  • Un mauvais mentorat, c’est pire qu’aucun mentorat du tout. Ce n’est pas tout le monde qui est fait pour être un mentor. Parmi votre personnel, repérez les personnes qui ont d’excellentes qualités humaines (c’est-à- dire des aptitudes sociales et affectives) et donnez-leur les ressources dont elles ont besoin pour exercer un mentorat efficace.
  • Reconnaissez, et récompensez en conséquence, le succès des mentors.
  • Nouer une relation prend du temps. Il peut être utile d’effectuer des bilans ponctuels et de prévoir du temps pour des conversations à bâtons rompus, y compris sur ce que ressent l’étudiant ou l’étudiante.
  • Mettez à profit vos qualités humaines et vos aptitudes telles que l’écoute active, la communication et l’empathie pour aider l’étudiant ou l’étudiante à exprimer ses sentiments et ses préoccupations.
  • Les mentors devraient également solliciter une rétroaction tout au long de l’expérience d’AIT (et pas seulement à la fin). Est-ce que l’étudiant apprécie l’expérience? Y a-t-il des activités auxquelles il aimerait participer? Est-ce qu’il préférerait des bilans ponctuels plus fréquents ou moins fréquents? Qu’est-ce que le mentor pourrait faire différemment? Ce type de questions rappelle à la personne mentorée que le mentor tire également des apprentissages de l’expérience, et ça aide à créer un environnement où les deux parties se sentent à l’aise de communiquer ouvertement et de se donner une rétroaction.
  • Les méthodes de mentorat varient selon les besoins du mentoré. En faisant preuve de franchise et de transparence quant aux attentes et aux responsabilités liées à la relation de mentorat, on peut donner à l’étudiant ou à l’étudiante les clés de la réussite. 
  • Une volonté d’écouter, d’apprendre et d’être flexible aidera les mentors à nouer des liens avec les étudiants et à offrir des environnements d’AIT inclusifs.
  • Les employeurs doivent absolument former leur personnel sur les questions de diversité et d’inclusion. Ils doivent aussi élaborer des stratégies permettant d’assurer la sécurité et l’inclusivité des lieux de travail.
  • Les employeurs qui cherchent à encourager le mentorat doivent reconnaître que même les meilleurs superviseurs ne seront pas nécessairement de bons mentors.
  • En plus de certaines compétences techniques, les mentors ont surtout besoin de qualités humaines: ils doivent être de bons communicateurs, ils doivent savoir faire preuve d’empathie, et ils doivent avoir de solides habiletés organisationnelles.
  • L’approche du mentor peut varier selon la forme d’apprentissage intégré au travail (AIT). Le rôle du mentor, dans les limites de l’AIT, peut être principalement d’aider l’étudiant ou l’étudiante à s’adapter à la culture de l’entreprise et à comprendre l’étiquette professionnelle; il peut s’agir aussi de lui assurer une expérience enrichissante et agréable.
  • Le mentorat peut englober diverses activités : observation, conversations individuelles, bilans ponctuels, etc. Il peut s’agir aussi d’encourager la personne mentorée à assister à des réunions et à participer à des activités de réseautage.
  • Puisque les employeurs et les enseignants donnent, comme il se doit, la priorité à la sécurité, les activités d’AIT (et de mentorat) ne sont pas toujours possibles en personne. Dans les organisations qui ne pouvaient offrir d’AIT en personne durant la pandémie de COVID-19, de nombreux superviseurs ont déclaré avoir accru la fréquence des bilans ponctuels et prévu du temps pour des discussions ouvertes et non structurées afin de mieux renforcer la confiance et les relations.

Le mentorat est quelque chose de complexe et difficile à définir, surtout qu’il peut revêtir des sens différents d’une personne à l’autre. De manière générale, il s’agit d’aider quelqu’un à opérer une transition (ex. occuper un nouvel emploi) en lui apportant un soutien, des conseils et un savoir basés sur l’expérience. Alors que la supervision et l’accompagnement (ou «coaching») sont plutôt axés sur le rendement, le mentorat privilégie davantage le développement personnel et professionnel de la personne mentorée 

On appelle parfois certains programmes d’apprentissage intégré au travail des « micro-
programmes d’AIT ». Il s’agit généralement d’un programme qui, comme le projet de recherche
appliquée et le stage d’observation, a une durée inférieure à une session universitaire (moins
de quatre mois). Ces courtes expériences d’AIT exposent l’étudiant.e aux réalités et contraintes
du marché du travail, mais sont moins immersives qu’une expérience à temps plein comme le
stage, le cheminement coopératif ou la formation d’apprenti.

Les mêmes règles d’entrevue s’appliquent aux étudiant.e.s et aux non-étudiant.e.s. Le but de l’entrevue est de comprendre les expériences de l’étudiant.e, ses compétences et son intérêt pour le rôle. Son statut d’étudiant.e ne vous autorise pas à lui poser des questions inappropriées ou illégales. Évitez les questions liées à la citoyenneté, à l’origine nationale, à la race ou à l’ascendance, à la religion, ainsi qu’à la sexualité et à l’état matrimonial. Les employeurs sont régis par des lois provinciales et territoriales sur les droits de la personne, qui s’inspirent de la Loi canadienne sur les droits de la personne. Pour plus d’information, consulter l’organisme des droits de la personne de votre province ou territoire.

Nous vous recommandons de contacter le centre de carrières ou le bureau des programmes coopératifs du campus (ou un organisme équivalent) avant d’embaucher un.e étudiant.e. Ces centres disposent d’une panoplie de ressources pour faciliter le processus, y compris :

  • des cadres pour évaluer les étudiants;
  • de l’information sur les programmes de bourses et de subventions salariales auxquels votre entreprise pourrait être admissible;
  • des documents d’embauche et d’accueil conçus pour les étudiants;
  • des conseils pour mettre en œuvre le programme d’AIT le mieux adapté à votre entreprise.

En renforçant leurs liens avec les collèges et les universités, les entreprises peuvent profiter de retombées durables, car elles ont alors la possibilité de discuter des points forts (et des points à améliorer) des différents programmes, ce qui leur permet de s’assurer que les étudiants acquièrent les compétences nécessaires pour s’illustrer dans un environnement professionnel en évolution. Nous reconnaissons néanmoins que les périodes d’embauche des employeurs ne concordent pas toujours avec les calendriers universitaires. Le cas échéant, nous espérons que nos documents vous aideront à trouver une solution afin que les étudiants et les membres de votre entreprise vivent une expérience de travail enrichissante.

Le cycle de recrutement des stagiaires et des étudiants inscrits à des programmes coopératifs commence généralement 4 à 8 mois avant le placement. C’est à ce moment-là que les étudiants réfléchissent à leur prochaine session et aux possibilités de logement s’ils doivent déménager. Donc, si un employeur souhaite qu’un étudiant commence à travailler en mai, il doit annoncer le stage au plus tard en février – surtout si l’entreprise est éloignée des campus universitaires ou collégiaux. Certains établissements d’enseignement ont des processus de recrutement très précis pour leurs programmes d’AIT. Veillez donc à confirmer auprès d'une école si vous avez l'intention d'embaucher dans le cadre d'un programme particulier.