Comment pouvons-nous faire de l'apprentissage intégré au travail une véritable option pour les étudiants des cycles supérieurs dans toutes les disciplines ?
C'est la question que nous avons explorée avec une salle de participants engagés et créatifs au #Congress2025 le samedi 31 mai 2025, animé par le Collège George Brown, membre du TRAES.
Andrew Bieler, de BHER, a présenté notre dernier travail sur l'élargissement de la AIT pour les étudiants à la maîtrise et au doctorat — un groupe avec un potentiel énorme, mais des lacunes persistantes en matière d'accès. Malgré la valeur que les étudiants diplômés apportent aux employeurs, seule une petite fraction accède actuellement à AIT. Nous nous efforçons de changer cela.
Quelques points à retenir de la table ronde :
Le problème n'est pas seulement l'accès, c'est la traduction.
De nombreux étudiants diplômés, surtout en sciences humaines, ne sont pas formés pour exprimer leurs compétences (comme la recherche, la rédaction et l'analyse) d'une manière qui puisse intéresser les employeurs. AIT aide à combler cette lacune linguistique et de visibilité.
Les AIT doivent être souples et non pas universelles.
Les étudiants diplômés sont confrontés à des contraintes en temps réel : thèses, enseignement, recherche, financement. Les modèles AIT qui fonctionnent doivent donc être volontaires, modulaires et s'adapter aux différents objectifs de carrière.
Il y a une demande de mentorat et d'orientation.
Les étudiants n'ont pas seulement besoin d'avoir accès aux possibilités de AIT. Ils ont besoin d'aide pour s'y retrouver. Les mentors, les diplômés et les champions du programme peuvent jouer un rôle énorme dans l'amélioration de l'adhésion et de la confiance.
Nous devrions repenser la façon dont nous engageons les doctorants.
Le groupe a discuté des modèles de doctorat industriels (comme ceux utilisés en Suède), qui permettent aux étudiants de travailler dans des entreprises sur des problèmes de recherche dans le monde réel. Il y a un intérêt croissant pour l'adaptation de cette situation au Canada, mais pour ce faire, il faudra des investissements sérieux et une collaboration sérieuses.
Le message était clair : les étudiants diplômés apportent des compétences critiques et de nouvelles idées. Avec les bons modèles, les partenariats et le soutien appropriés, nous pouvons mobiliser ces talents pour renforcer l'économie de l'innovation au Canada.
Merci à tous ceux qui se sont joints à nous et à nos partenaires qui ont contribué à bâtir une AIT plus inclusive et flexible pour les apprenants des cycles supérieurs.